Constantin Guys

Constantin Guys (1802-1892) Le dessinateur, aquarelliste, peintre, Constantin Guys, dont le véritable nom est Ernest Adolphe Hyacinthe Constantin, naît le 3 décembre 1805 à Flessingue aux Pays-Bas. A l’âge de 18 ans, il quitte la maison parentale et s’engage dans l’armée. Sur les traces du poète anglais Lord Byron (1788 – 1824), il participe à la guerre de libération en Grèce. Après son retour en 1827, Guys entre dans le régiment français de dragons et voyage à travers l’Europe et l’Orient.
Ce n’est qu’à l’âge de 42 ans qu’il commence son véritable métier sans jamais prendre aucun cours de dessin ni s’exercer aux procédés de l’art graphique : de 1840 à 1860, Constantin Guys se déplace d’un théâtre des hostilités à l’autre pour le journal "Illustrated London News" en qualité de dessinateur spécialiste de la guerre. Il fait en outre des séjours prolongés à Londres et à Paris. Constantin Guys y réalise des comptes rendus dessinés sur les fêtes populaires et les cérémonies de cour
La grande chance de Guys fût d'avoir été découvert par Baudelaire et définitivement installé grâce à ce dernier parmi les grands illustrateur du xixe siècle. C'est dans trois feuilletons, destinés au Figaro en novembre-décembre 1863, que Baudelaire présente Guys comme le peintre de la vie moderne, de la beauté passagère, dont il se charge de constituer les archives ». S'il n'est sans doute plus possible de voir aujourd'hui Guys autrement que par les yeux de Baudelaire, on peut au moins s'interroger sur sa place dans cet art de la chronique qui, des frères Devéria à Daumier et à Gavarni, avec Henri Monnier, Eugène Lami et tant d'autres, constitue un des aspects majeurs de la vie artistique de ce siècle.
Guys s'est tenu volontairement dans une obscurité désormais presque impénétrable. Il ne signait généralement pas ses feuilles et du reste ne permit pas à Baudelaire de le mentionner autrement que sous les lettres M. G. À partir de 1840, Londres devint son port d'attache. Jusqu'en 1860, il donnera à l'Illustrated London News de véritables reportages dessinés que des graveurs d'interprétation traduisent sur bois. Les grands thèmes de son œuvre ont été regroupés par Baudelaire : Annales de la guerre (il suit les opérations de Crimée), Pompes et solennités (par exemple, fêtes du Baïram à Constantinople, célébration de l'indépendance grecque par le roi Othon Ier, Napoléon III passant en revue les troupes) et, bien sûr, Femmes et Filles, Voitures premières femmes calèchières, ici présentes, etc., toute cette chronique de la vie mondaine et populaire du second Empire avec laquelle se confond Guys.
L'artiste est d'une extrême fécondité et de la plus grande modestie. À son ami Nadar, il propose comme cadeau « deux ou trois cents » de ses dessins ; le musée Carnavalet acquerra de l'artiste, en 1880, plusieurs centaines de feuilles pour... trois cents francs. Il ne semble pas qu'il ait jamais peint à l'huile. Son procédé favori est le lavis d'encre noire et l'aquarelle. Baudelaire a raconté comment il travaillait de mémoire plusieurs dessins à la fois, qu'il poussait au fur et à mesure. Cet « art mnémonique » le libère précisément d'une description trop fidèle et analytique. Les dessins de Guys étonnent toujours par leur qualité d'abréviation, par la simplicité de la mise en page, le plus souvent frontale, et surtout par la monumentalité de compositions où les personnages occupent toute la hauteur du format limité. On peut certes trouver que le dessinateur se répète beaucoup et que son univers est restreint. Pourtant, même si Guys ne semble pas toujours supporter les vertus baudelairiennes qui lui sont désormais attachées, il est évident que la plus rapide de ses feuilles a une dignité qui en fait disparaître le caractère anecdotique.
Au début des années 1860, l’artiste s’installe à Paris. Cette ville devient alors le lieu principal destiné à sa création artistique. Constantin Guys ne dessine jamais directement en prenant la nature pour modèle mais travaille toujours de mémoire. Son regard d’observateur insatiable absorbe la vie parisienne qu’il traite dans ses œuvres. En 1863, "Le Figaro" édite l’hommage de Guys rendu à Charles-Pierre Baudelaire (1821 – 1867) sous le titre "La peinture de la vie moderne". Guys exige de Baudelaire qu’il ne trahisse pas son nom dans l’article. Il souhaite éviter que son nom ne soit connu du grand public, il ne signe également jamais aucun travail et n’expose jamais. En raison de cet état de fait, l’artiste, considéré comme une personne géniale à part, vit dans l’isolement total et dans la misère.
Seul un cercle d’amis restreint, dont Paul Gavarni (1804 – 1866), Honoré Daumier (1808 – 1879), Nadar (1820 – 1910) et Baudelaire qu’il l’a découvert, reconnaît son importance du temps de son vivant. Certaines affinités ayant trait à l’art unissent Guys à Gavarni mais aussi sa productivité. Il laisse à la postérité une quantité innombrable de dessins.
Constantin Guys est écrasé par un fiacre en 1885 durant le carnaval et ses deux jambes sont broyées. L’artiste passe ensuite les sept dernières années de son existence à l’hospice Dubois.
Constantin meurt à Paris en 1892.

Constantin Guys ( 1802 – 1892 ) born in Neederland was a watercolorist and illustrator for British and French newspapers. Baudelaire called him the "painter of modern life," and wrote a long essay on Guys in which he extensively praised his works, under the pseudonym "Monsieur G Robert de Montesquiou wrote a review of Guys that acknowledged Baudelaire's essay, compared Guys favorably to Whistler, and emphasized his portrayal of details of women's clothing, and horse carriages His subjects were Second French Empire life. In the Dutch novel "Au pair" by W.F. Hermans Constantin Guys, Ernest-Adolphe-Hyacinthe-Constantin, (Vlissingen December 3, 1802 – Paris December 13, 1892) was a Crimean War correspondent, water color painter, one of the main characters is fascinated by Constantin Guys.

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Femme conduisant un tandem - Female on a carriage cab
Année : 1850'
Medium : Lavis d'encre noir/carton - Lavis of black ink/cardboard
35 x 25.3 cm. - 13 x 10 in.
Prix : $ 1,700.
Femme conduisant un tandem - Female on a carriage cab
Année : 1850'
Medium : Lavis d'encre noir/carton - Lavis of black ink/cardboard
35 x 25.3 cm. - 13 x 10 in.
Prix : $ 1,700.
DETAILS - Femme conduisant un tandem - Female on a carriage cab
Année : 1850'
Medium : Lavis d'encre noir/carton - Lavis of black ink/cardboard
35 x 25.3 cm. - 13 x 10 in.
Prix : $ 1,700.
Femme conduisant un tandem - Female on a carriage cab
Année : XIXie-TH
Medium : Lavis d'encre noir/carton - Lavis of black ink/cardboard
35 x 25.3 cm. - 13 x 10 in.
Prix : $ 1,700.



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